Comment vivre et grandir dans un monde qui va mal et résister aux ogres et autres grands méchants loups qui nous menacent ?
Prudence, une jeune personne de sept ans, tient un journal. Hanté par des monstres dévoreurs d’enfants, ce carnet est une collection d’histoires, d’énigmes et de cauchemars, un genre de cabaret joyeux et effrayant. On y croise des loups, des ogres et des ogresses, un fusil, un Wagner, des plantes vertes, la police, le téléphone, des dessins oubliés et même un French Cancan. Un spectacle fait pour rire, pleurer, réfléchir, avoir peur et trouver du courage - dans cet ordre ou dans un autre - et se demander : est-ce que tout ça peut bien finir ?
Fin (faim), à l’instar de l’ensemble des pièces écrites par Théophile Dubus, c’est une pièce très influencée par l’héritage de Bob Fosse et par l’imaginaire que charrient les musicals de Broadway. [...] Ces références très marquées et reconnaissables, on se les approprie, notamment en les croisant avec des influences plus contemporaines (nourries du renouveau du cabaret parisien) et peu attendues dans le cadre d’un spectacle jeune public (Mylène Farmer, citée dans le texte, en premier lieu). Compagnie Feu un rat !
Texte et mise en scène Théophile Dubus. Avec Quentin Bardou, Pierre-François Doireau, Olga Mouak ou Solenn Louër, Mathilde Panis. Création sonore et musicale Antoine Layère. Lumières Clémentine Pradier. Scénographie Guillemine Burin des Roziers. Costumes Marion Montel.