Ma langue dans ta poche

TEXTE FABIEN ARCA
MISE EN SCÈNE NADÈGE COSTE
AVEC PAULINE COLLET ET JUSTIN PLEUTIN

Dans Ma langue dans ta poche, nous assistons aux prémices d’une histoire d’amour entre une jeune fille et un jeune garçon, et à leurs premières étincelles d’émancipations. Avec eux, nous (re)découvrons comment, en franchissant la porte du collège, nous abandonnons nos jeux pour nous plier aux règles du groupe. Nadège Coste, metteure en scène de la compagnie des 4 coins, a alors invité le dramaturge Fabien Arca à transcrire ce constat en un récit théâtral. Elle souhaitait définir cet instant où nait la décision de ne plus se résigner, où jaillit la révolte sociale ou familiale, cet instant où l’on ne se ment plus, où la décision survient, ou bien simplement dans le premier « Je t’aime ».

Louis est un jeune garçon silencieux, dont on sait peu de choses. Son silence agit comme un détonateur pour l’ensemble de sa classe, et plus particulièrement pour Loubia, une fille qui est loin d’avoir sa langue dans sa poche ! Alors que les autres voient dans ce silence quelque chose d’inquiétant, Louis si mystérieux, fascine Loubia. Leur attirance donne l’impulsion à leur émancipation, une chance de se raconter, de grandir, chacun à sa manière.

Ensemble, ils n’auront plus l’impression d’être seuls... juste l’impression d’être unique. Un sentiment qui se diffusera avec délice parmi les spectateurs !

ELLE NOUS EN PARLE
« Je cherche à placer le spectateur, les interprètes, nous tous en fait, face aux pulsions que nous bâillonnons. Plus particulièrement, nous placer face à cette peur que nous ressentons lors de nos premières fois. La peur d’être blessé, de ne pas être accepté, reconnu, de ne pas y parvenir. Le moment où nous quittons l’enfance pour entrer dans l’âge compliqué et passionnant de l’adolescence. » Nadège Coste

LE SAVIEZ-VOUS ?
Pièce lauréate du 18e Prix de la pièce de théâtre contemporain pour le Jeune Public pour le CM2/6e de 2021, Bibliothèque Armand Gatti, La Seyne sur Mer ; du Prix Galoupiot en 2021 ; du Prix des lecteurs du Théâtre du Cher.

« La pièce est écrite dans le flux de parole de Loubia, ça fuse, ça jaillit, ça s’offusque, les sentiments galopent. […] Les mots explosent comme un feu d’artifice. » Le matricule des anges

Collaboration artistique Grégory Alliot. Scénographie Joanie Rancier. Concepteur sonore Martin Poncet. Création lumière Emmanuel Nourdin.

Coproduction Espace Bernard-Marie Koltès - Metz (57), Scène Conventionnée Écritures Dramatiques Contemporaines Le Point d’Eau - Ostwald (67), L’Agora - Ville de Metz (57). Soutiens DRAC et Région Grand
Est, Conseil Départemental de la Moselle, Ville de Metz (57), Ville d’Ostwald (67), Agence Culturelle Grand Est. © Joanie Rancier.