
Notre fameux duo de lecteurs se prend à parler d’amour, quoi de plus normal me direz-vous puisque ce thème traverse cette saison (qu’il soit drôle, dramatique ou terriblement normal). Il faut bien avouer que depuis que leur relation dure, on se doutait bien qu’il y avait de l’amour dans l’air !
QUAND IL NOUS EN PARLE
Ce n’est pas la station debout (Homo Erectus) qui a séparé l’homme du singe, c’est la poésie. Un jour, un velu à front bas, cessant de se gratter les aisselles, a grimpé sur un rocher et, indifférent aux barrissements du T.Rex, a chanté à qui voulait l’entendre : Le bel aujourd’hui et le vivace amour de sa « Lucy ». Est-il question d’autre chose dans la poésie que d’amour avec un grand A ? (Voir avec un grand « Q » quand l’Homo Poétus est érectile). Nous serons tous consommés par les vers avant d’avoir recensé tous ceux où les poètes se prosternent aux pieds de l’objet aimé. De Ronsard à Musset, de Cocteau à Aragon, les poètes aiment, c’est incontestable ! Ils aiment qu’on les aime et ils aiment aimer. Ils le versifient haut et fort. Jean-Pierre Siméon nous rappelle que c’est la poésie qui sauvera le monde. C’est son combat Ô combien honorable ! Mais quand même, d’une manière ou d’une autre, il faudra bien que l’Amour y soit pour quelque chose ! Bruno De Saint Riquier