Chanson
Bouches cousues
Olivia Ruiz
Début à : 20h30
Durée : 1h30
Lieu : Grande salle
Tarif A > Cat. 1 : plein 39 € • réduit 29 € | Cat. 2 : plein 37 € • réduit 27 € | Cat. 3 : 26 €
Mise en scène : Jérémie Lippmann
Avec : Guitare, ukulélé Vincent David. Nyckelharpa, tiple, charango, scie musicale Franck Marty. Claviers, trompette, trombone David Hadjadj. Basse et contrebasse Mathieu Denis.
Lumières : Dimitri Vassiliu
Vidéo : Karine Morales

Information importante spectacles reportés :
Ce spectacle est un report de la saison précédente. 
Si vous avez acheté des places, elles sont acquises, vous n’avez pas à les réserver à nouveau.
Si vous aviez retiré vos billets, vous devez nous les rapporter afin que nous les réimprimions avec les nouvelles dates.
Cette démarche est à effectuer à partir du mardi 20 septembre aux horaires d'ouverture de la billetterie. 

 

L’HISTOIRE
Olivia Ruiz est une artiste protéiforme, interprète, mais aussi auteure et compositrice. Nous l’avons découverte débordante d’énergie et malicieuse avec la « femme chocolat ». Depuis, elle cherche, elle expérimente, elle explore, elle apprend. Elle tisse fil à fil le lien à son histoire. Car l’actualité résonne fortement en elle. Elle y voit une répétition de l’histoire et des histoires qu’elle a lues et entendues. Celles qui ont emprisonné les siens, et qui en emprisonnent d’autres encore aujourd’hui, comme si nous n’avions tiré aucune leçon de ces tragédies passées. C’est le point de départ de cette création originale, autour des sons qui lient Olivia à cette Espagne mutilée et flamboyante. Derrière l’artiste se cache une femme délibérément empreinte de ses racines, cherchant à reconnecter les fils arrachés par l’exil.

Un concert comme un voyage poétique sur le déracinement et la quête identitaire.

QUAND ELLE NOUS EN PARLE
Voilà ce qui me hante. Depuis toujours. L’héritage. Le muet, le silencieux, le pudique, le secret, le non-dit, le moche, le beau, l’évident, le généalogique, le génétique, l’historique, le géographique. L’héritage que l’on reçoit et celui que l’on offre, celui qu’on subit et celui qui nous forge, le vrai et le fantasmé, celui qui nous aide et celui qui nous pèse. J’ai compris très tôt que savoir d’où je venais deviendrait une question centrale dans mon développement artistique et personnel. La première fois que j’ai chanté en espagnol, mon timbre s’est teinté d’une rugosité propre aux tragédies. Cela s’est imposé si violemment que même l’enfant que j’étais sentit qu’il y avait là quelque chose à creuser. Dans ma famille, […] on se fait le plus petit possible en dehors de la maison, on ne la ramène pas. Et personne ne s’arme comme étant espagnol. Mais moi, évidemment, il fallait que je la ramène. Cette Espagne « qui poussait un peu sa corne » en moi, m’interpellait au plus haut point. Olivia Ruiz

 

Mentions obligatoires

Images d’archives INA/Institut Jean Vigo. 

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