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J’étais parti·e, pardon (dans un autre univers) est une comédie qui mêle enquête, poésie pop et science-fiction, ou le vrai et le faux se confondent.
La pièce s’inscrit dans la continuité des questionnements menés lors d’une résidence avec une classe de CM2 de Seine-Saint-Denis, autour des univers parallèles. Elle raconte l’histoire (vraie) d’un collectif de théâtre qui raconte une résidence…! Dans un procédé de théâtre à vue où les interprètes se confondent avec leurs nombreux personnages, la frontière entre le vrai et le faux commence à se brouiller, et la réalité à se mêler à la fiction avant de basculer franchement dans le fantastique et la pure science-fiction. On y croise Gaby, une personne de neuf ans persuadée de ne pas être dans le bon univers. Gaby se demande comment retrouver son univers initial, s’il existe… Son histoire permet d’évoquer le sentiment de malaise éprouvé quand on ne se sent pas à sa place, cette envie d’être ailleurs. Un spectacle comme une invitation à se demander comment changer le/de monde ?
Lors d’un échange avec les élèves (après le visionnage de Spiderman : Into the spiderverse et avant une discussion à la médiathèque autour des mondes imaginaires - du Voyage de Chihiro à Max et les Maximonstres), quelqu’un a demandé : « comment on sait que cet univers, c’est le vrai ? ». Puis : « comment on sait qu’on est dans le bon univers ? ». Vertige. Collectif Mind the Gap
Texte Théophile Dubus. Mise en scène et interprétation Coline Pilet, Solenn Louër, Thomas Cabel, Anthony Lozano et Julia de Reyke (trois interprètes en alternance). Création lumière et régie Manon Poirier.