
A l’enterrement de son grand-père, la famille de Benjamin Tholozan lui demande de prendre la parole pour lui rendre un dernier hommage. Lisant un poème en occitan, il se rend vite compte que l’assistance ne comprend rien… la faute à son « accent parisien » sans doute ! Grâce à ce spectacle, Benjamin ressuscite son grand-père et la façon de parler de ses ancêtres. Un voyage linguistique et historique, passant par la croisade des albigeois, les troubadours de langue d’oc, la cour des rois de France, les premiers membres de l’académie française, le club des jacobins… Le spectacle remonte ainsi le temps, pour interroger l’uniformisation linguistique et la manière dont les langues et accents régionaux ont été progressivement marginalisés, voire supprimés. Le comédien jongle avec les mots et les sonorités pour faire revivre cette diversité. Accompagné d’un musicien live, le spectacle offre une réflexion à la fois émouvante et percutante sur les enjeux de pouvoir et d’inclusion de la langue.
Un conte introspectif et initiatique sous forme de conférence illustrée sur la glottophobie, la langue, la violence symbolique, l'hégémonisation et la perte d’identité. Un spectacle intime, drôle, politique et touchant.
Écriture et interprétation Benjamin Tholozan. Écriture et mise en scène Hélène François. Création lumière Claire Gondrexon. Création musicale et interprétation Brice Ormain. Scénographie Aurélie Lemaignen. Régie générale Nina Herbuté-Lafon. © DR.
Production Studio21. Coproduction Théâtre Sorano - Toulouse. Soutiens Théâtre-Sénart - Scène Nationale - Lieusaint, Théâtre de la Tempête - Paris, CENTQUATRE - PARIS, Carreau du Temple - Paris, Théâtre 13 - Paris, Théâtre Public de Montreuil - Centre Dramatique National dans le cadre de résidence de création, Le Hublot - Colombes, le Lycée Jacques Decour - Paris dans le cadre de Paris l’Été, FRAGMENT(S) #10 (La Loge). Avec le soutien de l’Adami dans le cadre du dispositif déclencheur et de la SPEDIDAM.